VIII. L'architecture, de 1848 à nos jours

Monuments du second Empire. — Monuments religieux. — Monuments civils. — Théâtres. — Fontaines. — Monuments élevés depuis 1871. — Maisons modernes. — Statues de Paris. — Principaux monuments de Paris actuellement disparus. — Plaques commémoratives.

Monuments du second Empire.

La période de la révolution de 1848 et des trois années de République qui la suivirent n'offre aucun intérêt au point de vue architectural. Mais, avec le second Empire, nous assistons à une transformation considérable de Paris ; de nombreuses constructions des siècles précédents disparaissent, il est vrai, dans l'inexorable tracé des nouvelles voies, mais en revanche, tous nos beaux monuments sont restaurés avec goût, entourés de jardins, de plantations, et il faut constater une impulsion très grande donnée à l'art de bâtir.

Églises.

Saint-Eugène, rue Sainte-Cécile, près du Conservatoire de musique.

Saint-Jean-Baptiste, rue de Belleville, belle et élégante église en style ogival du treizième siècle.

Saint-Bernard, rue Affre, dans le dix-huitième arrondissement, église en style ogival du quatorzième siècle.

Saint-Augustin, boulevard Malesherbes, commencée en 1860 par Baltard, l'architecte des Halles, et construite dans le goût byzantin.

Saint-François-Xavier, sur le boulevard des Invalides, commencée en 1861 et terminée seulement en 1875 ; son style est imité de celui de la Renaissance.

Saint-Ambroise, sur le boulevard Voltaire ; cette église est une imitation intéressante du style roman : elle fut construite de 1863 à 1869.

La Trinité, commencée en 1861, est une imitation du style de la Renaissance : la double rampe par laquelle on accède à l'église et le square qui la précède constituent une perspective très heureuse à l'extrémité de la Chaussée-d'Antin.

Monuments civils.

On a déjà parlé de plusieurs grands travaux exécutés sous le règne de Napoléon III : ceux du Louvre et des Tuileries, du Palais de Justice, etc. ; parmi les autres monuments construits à cette époque, nous mentionnerons :

Maisons modernes

Maisons modernes.

Elles sont élevées et spacieuses. La préoccupation du confortable y domine.

Le Palais de l'Industrie, élevé dans les Champs-Elysées à l'occasion de l'Exposition universelle de 1855.

Les Halles centrales, qui offrent un intérêt tout spécial, car c'est le premier monument important construit exclusivement en maçonnerie et en fonte. Napoléon Ier avait décrété, en 1811, l'établissement d'un immense marché au centre de Paris ; ce projet n'eut pas de suite. Repris en 1847, il fut interrompu par la Révolution de 1848. Enfin, Napoléon III remit la question à l'étude, et en 1854 les travaux commencèrent sous la direction de l'architecte Baltard ; ils furent terminés vers 1866. Cet édifice, unique en Europe, est des plus remarquables par sa grandeur, sa belle disposition, si rationnelle, les larges voies qui séparent les divers pavillons et en rendent les abords si faciles. Les Halles ont servi de type aux nombreux marchés élevés dans différents quartiers de Paris.

Le Tribunal de Commerce, construit de 1860 à 1864, en face du Palais de Justice : il rappelle le style de la Renaissance et offre de beaux détails d'architecture, mais il est un peu lourd dans son ensemble.

Les agrandissements de la Banque de France et de la Bibliothèque nationale.

Théâtres.

Sur la place du Conservatoire des Arts-et-Métiers fut élevé le théâtre de la Gaîté, en 1862 ; sur la place du Châtelet, les théâtres des Nations et du Châtelet, en 1864 ; le Vaudeville, à l'angle de la rue de la Chaussée-d'Antin et du boulevard des Capucines.

Enfin, l'Opéra, commencé dès 1861 par Charles Garnier et terminé seulement en 1874. C'est un vaste et grandiose édifice, élevé dans un style riche et somptueux qui imite celui de la Renaissance ; il est aussi l'une des plus remarquables constructions du dix-neuvième siècle et l'on peut y voir le point de départ d'une nouvelle école artistique.

Fontaines.

Plusieurs fontaines monumentales furent élevées sous le second Empire : nous citerons la fontaine Saint-Michel, inaugurée en 1860, œuvre bizarre, due à l'architecte Davioud ;

Celle de la place du Théâtre-Français, du même architecte, avec les sculptures de Carrier-Belleuse ;

La fontaine du square de l'Observatoire, dite du Zodiaque, avec le beau groupe de Carpeaux et les animaux fantastiques de Frémiet, à l'extrémité du jardin du Luxembourg.

Monuments élevés depuis 1871.

Le gouvernement de la troisième République a réparé les désastres causés par la guerre et la Commune, dans la mesure du possible. Nous avons déjà parlé des travaux de reconstruction de l'Hôtel-de-Ville et de la colonne Vendôme ; parmi les autres monuments importants élevés depuis 1871, rappelons :

Le palais du Trocadéro, construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1878 sur un superbe emplacement, par MM. Davioud et Bourdais ;

Les nouvelles Galeries du Jardin des Plantes ;

L'Hôtel-Dieu, commencé sous le second Empire et achevé seulement en 1878 ;

La façade de l'École de Médecine, boulevard Saint-Germain ;

L'École de Pharmacie, avenue de l'Observatoire ;

L'École centrale des Arts-et-Manufactures, située rue de Turbigo ;

L'Hôtel des Postes, reconstruit sur son ancien terrain et considérablement agrandi.

Tous ces monuments d'utilité publique nous offrent peu de particularités remarquables au point de vue architectural. Les artistes qui les ont édifiés ont véritablement été dominés, pour l'aménagement intérieur, par la nécessité de répondre avant tout aux besoins des services et des destinations.

L'extérieur lui-même présente rarement quelque cachet d'originalité : ce n'est le plus souvent qu'une imitation plus ou moins heureuse des différents styles qui se sont succédé jusqu'à nous.

Maisons modernes.

Il nous reste à dire un mot des maisons de notre époque, de celles que nous habitons ou que nous voyons s'élever chaque jour dans les rues de Paris. A défaut d'un style architectural qui lui soit personnel, le dix-neuvième siècle aura eu, du moins, le mérite de créer le confortable et le luxe intérieur des habitations. Les Parisiens d'il y a quatre cents ans seraient bien surpris, s'il leur était donné de voir comment ont été remplacés leurs hôtels, leurs manoirs, leurs logis, dont ils étaient fiers pourtant.

Hôtel moderne

Hôtel moderne.

A la place des maisons basses où ne vivait qu'une seule famille, se dressent maintenant des édifices hauts de cinq étages, souvent plus, aux façades en pierres de taille, aux portes larges et élevées pour donner accès aux voitures. Un grand nombre d'habitants les occupent, sans avoir entre eux d'autres rapports que le fait de loger sous un même toit. L'escalier qui conduit à chaque étage n'est plus la vis en colimaçon que gravissaient nos pères : il est spacieux et on le monte sans fatigue.

Parfois en outre, dans la cage de cet escalier, l'architecte a installé un ascenseur, appareil merveilleux qui se meut automatiquement, et qu'un mécanisme fort simple arrête en face de l'étage où l'on a affaire.

Les appartements sont moins grands que jadis ; l'antique salle n'existe plus qui servait de salon, de salle à manger, de lieu de réunion pour toute la famille. Rarement aussi, les chambres à coucher sont pourvues de l'alcôve profonde d'autrefois, fermée par des rideaux ; mais la disposition actuelle ne fait pas regretter l'ancienne. Les pièces sont plus nombreuses et mieux distribuées : l'électricité, l'eau, la lumière, l'heure même y parviennent ; toutes les prescriptions de l'hygiène y sont observées.

Ce confortable si précieux n'existe pas seulement dans les maisons somptueuses de nos quartiers riches ; il s'est étendu aux constructions neuves des faubourgs ; sauf des exceptions, chaque jour plus rares, l'ouvrier peut trouver, à bon marché, un logement salubre et aéré. L'administration municipale y applique toute sa vigilance, et c'est son honneur d'avoir déjà résolu, en grande partie, un si difficile problème.

Statues de Paris.

D'Aguesseau, magistrat (1668-1761), rue d'Auteuil.

Darc (Jeanne) (1409-1431), sur la place des Pyramides. — Œuvre de Frémiet.

Béranger, poète et chansonnier (1780-1857), dans le square du Temple. — Œuvre de Doublemard.

Berlioz, compositeur (1803-1869), dans le square Vintimille. — Œuvre d'Alfred Lenoir.

Bernard (Claude), savant physiologiste (1813-1878), devant le Collège de France, rue des Ecoles. — Œuvre d'Eugène Guillaume.

Blanc (Louis), historien et homme politique (1811-1882), sur la place Monge. — Œuvre de M. Delhomme.

Broca (Paul), médecin, statue élevée en 1887, boulevard Saint-Germain, devant l'École de médecine. — Œuvre de M. Paul Choppin.

Charlemagne (742-814), sur la place du parvis Notre-Dame.

Dante, poète italien (1265-1321), rue des Écoles, square du Collège de France. — Œuvre d'Aubé.

Daubenton, naturaliste (1716-1799), au Jardin zoologique d'acclimatation. — Œuvre de Godin.

Diderot, écrivain et philosophe (1713-1784), sur la place Sainl-Germain-des-Prés, par Gautherin, et dans le square d'Anvers par Lecointe.

Dumas (Alexandre), père, romancier (1803-1870), place Males-herbes. — Œuvre de Gustave Doré.

Gambetta, homme politique (1838-1882), sur la place du Carrousel. — Œuvre de MM. Aubé, sculpteur, et Boileau, architecte.

Henri IV, roi de France (1589-1610), sur le Pont-Neuf. — Œuvre de Lemot.

Lamartine (Alphonse de), poète, membre du gouvernement provisoire de 1848 (1790-1869), dans le square Lamartine. — Œuvre de Marquet de Vasselot.

Ledru-Rollin, homme politique (1807-1874), sur la place de ce nom. — Œuvre de Steiner.

Louis XIII, roi de France (mort en 1643), sur la place des Vosges. — Œuvre de Cortot et Dupaty.

Louis XIV, roi de France (mort en 1715), sur la place des Victoires. — Œuvre de Bosio.

Marcel (Étienne), prévôt des marchands de Paris (1358), dans le square de l'Hôtel-de-ville. — Œuvre d'Idrac et de Marqueste.

Moncey (le maréchal) (1754-1842), sur la place Clichy. — Œuvre de Doublemard.

Ney (le maréchal) (1769-1815), au carrefour de l'Observatoire. — Modelée par Rude et fondue en bronze par Eck et Durand.

Palissy (Bernard), célèbre artiste en céramique (1510?-1589), dans le square Saint-Germain-des-Prés. — Reproduction de la statue en bronze de E. Barrias, élevée à Boulogne-sur-Seine.

Pascal (Biaise), écrivain et géomètre (1623-1662), dans le square de la Tour Saint-Jacques, au rez-de-chaussée de cette tour. — Œuvre de Cavelier.

Sedaine, auteur dramatique (1719-1797), sur le square d'Anvers. — Œuvre de Lecointe.

Villon (François), poète (1431-1489), — œuvre d'Etcheto — et deux anciennes statues de l'Hôtel-de-Ville : Pierre Viole et Aubery, — œuvre de Duseigneur, dans le square Monge.

Voltaire, historien, poète et philosophe (1614-1778), sur le quai Malaquais, — œuvre de Caillé — et dans le square Monge, reproduction de la statue en marbre de Houdon, qui se trouve dans le foyer du Théâtre-Français.

Principaux monuments de Paris actuellement disparus.

L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Cette célèbre abbaye, fondée au quatrième siècle, fut supprimée par la Révolution. La prison, qui datait de 1522, fut détruite en 1854. La rue de l'Abbaye en indique l'emplacement.

L'abbaye de Sainte-Geneviève était, avec la précédente, la plus riche abbaye de Paris. Ses bâtiments sont occupés aujourd'hui par le lycée Henri IV. Ils ont été considérablement modifiés à cet effet ; on a conservé, toutefois, certaines parties anciennes, datant du douzième siècle, les caves, le réfectoire, la bibliothèque (devenue un des dortoirs) et surtout la belle tour dite de Clovis.

L'Archevêché, situé entre Notre-Dame et la Seine, avait été reconstruit au seizième siècle ; il a été démoli en 1831 dans une émeute populaire.

La Bastille date de l'enceinte de Paris sous Charles V et n'était primitivement qu'une bastide ou porte de cette enceinte. Sa démolition, le 14 juillet 1789, est le premier événement important de la Révolution.

Le cimetière des Innocents, qui datait de 1186, était le plus vaste cimetière de Paris. Il disparut en 1785 pour faire place à un marché aux légumes. Le square des Innocents en occupe maintenant la place.

Le Grand Châtelet, dont l'origine est fort ancienne, fut reconstruit en 1684 par Louis XIV ; il était situé sur la place actuelle du Châtelet et a disparu en 1802.

Le Petit Châtelet, situé à l'extrémité du Petit-Pont, fut, à l'origine, une construction en bois. Reconstruit par Hugues Aubriot, en 1369, il fut détruit en 1782.

Les Feuillants. Ce couvent, fondé en 1587, devint sous la Révolution le lieu des réunions du Club des Feuillants. Il fut démoli en 1804, lorsqu'on commença à construire la rue de Rivoli.

Les Jacobins. Ce couvent, situé rue Saint-Honoré, fut pendant la Révolution l'endroit où se réunirent les membres du célèbre club du même nom. La première maison fondée par cet ordre à Paris se trouvait rue Saint-Jacques, d'où le nom de Jacobins. La maison de la rue Saint-Honoré disparut en 1804.

L'Hôtel-de-Ville. L'ancien Hôtel-de-Ville, commencé sous François Ier et continué sous ses successeurs, a été détruit pendant la Commune. Avant la construction de cet édifice, l'hôtel municipal s'était appelé d'abord le Parloir aux Bourgeois, puis la Maison aux Piliers. Le monument actuel rappelle l'aspect de l'ancien édifice, considérablement agrandi.

Le Louvre actuel n'a été commencé que sous François Ier. Il existait auparavant sur le même emplacement un ancien château fort construit par Philippe-Auguste et agrandi sous Charles V, dont il ne reste plus aucune trace.

La tour de Nesle, l'une des principales tours de l'enceinte de Philippe-Auguste, était située sur le bord de l'eau, à peu près à la hauteur du palais de l'Institut actuel et s'appelait primitivement tour Hamelin. Elle fut détruite en 1663.

Le pilori des Halles était, malgré sa destination, une fort élégante construction élevée en 1541 au milieu des Halles sur l'emplacement d'un ancien pilori démoli dans une émeute quelques années plus tôt. Le pilori fut aboli en 1589.

Saint-Jacques-la-Boucherie était une église du treizième siècle, située près du boulevard de Sébastopol actuel, au milieu du quartier des bouchers. Elle fut démolie en 1797. La tour Saint-Jacques, seul reste de cette église, lui est bien postérieure, car elle date du commencement du seizième siècle.

Saint-Jean-le-Rond était une petite chapelle située au pied de la tour septentrionale de Notre-Dame et qui servit longtemps de baptistère. Elle fut supprimée en 1748.

Parmi les autres églises de la même époque, aujourd'hui disparues, on peut citer : Saint-Jean-de-Latran, dont le magnifique donjon a été démoli en 1853 ; Saint-Julien-des-Ménétriers, rue Saint-Martin ; Saint-Jean-en-Grève, derrière l'Hôtel-de-Ville ; Saint-Landry, dans la Cité, ainsi que Saint-G ermain-le-Vieux, etc.

Le prieuré de Saint-Martin-des-Champs était situé rue Saint-Martin ; il n'en reste qu'une tour, appelée aujourd'hui tour du Vert-Bois, l'ancien réfectoire et la chapelle.

L'hôtel Saint-Paul fut construit par Charles V et devint sa résidence préférée. Il ne fut plus guère habité après lui et disparut entièrement au seizième siècle. Quelques noms de rues en rappellent le souvenir.

L'hôtel de Soissons date de Catherine de Médicis, qui le fit construire par Androuet Du Cerceau et Jean Bullant. Il fut détruit en 1749, et il n'en reste aujourd'hui qu'une élégante colonne, œuvre de Bullant.

Le Temple était un château fort appartenant à l'ordre des Templiers. Ce monument, qui datait du douzième siècle, était situé sur l'emplacement du marché et du square du même nom, et servit de prison à Louis XVI. Il n'a disparu entièrement qu'en 1857.

Les Tuileries furent construites, pour Catherine de Médicis, par l'architecte Philibert Delorme. Plusieurs fois remaniées depuis, notamment sous Louis XIV, elles furent incendiées par la Commune, et ont été définitivement démolies en 1886.

Plaques commémoratives.

Maison ou mourut F. Auber (1782-1871). — Rue Saint-Georges, 22-24.

Maison où est mort Louis Barye, sculpteur, le 25 juin 1875. — Quai des Célestins, 4.

Maison devant laquelle a été frappé à mort Jean-Baptiste-Alphonse-Victor Baudin, représentant du peuple pour le département de l'Ain, le 4 décembre 1851. — Rue du faubourg Saint-Antoine, 151.

Maison sur l'emplacement de laquelle s'élevait l'hôtel où Beaumarchais mourut, le 17 mai 1799. — Boulevard Beaumarchais, 2.

Maison où Béranger mourut, le 16 juillet 1857. — Rue Béranger, 5.

Maison où mourut L.-Hector Berlioz (1803-1869). — Rue de Calais, 4.

Maison où Berryer vécut et mourut le 27 novembre 1868. — Rue des Petits-Champs, 64,

Maison de campagne de Boileau Despréaux. — Rue Boileau, 38, à Auteuil.

Maison où est mort Bougainville, le 12 novembre 1729. — Rue de la Banque, 5.

Maison où mourut Châteaubriand, le 4 juillet 1848. — Rue du Bac, 120.

Maison où André Chénier habitait en 1793. — Rue de Cléry, 97.

Emplacement de l'hôtel où l'amiral Coligny fut massacré dans la nuit de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). — Rue de Rivoli, 144.

Maison où est mort Auguste Comte. — Rue Monsieur-le-Prince, 10.

Maison où Condorcet proscrit trouva un asile en 1793, et où il composa l'Esquisse des progrès de l'esprit humain. — Rue Servandoni, 15 (ancien 21).

Maison où Benjamin Constant est mort, le 8 décembre 1830. — Rue d'Anjou 29.

Emplacement de la maison où Corneille mourut, le 1er octobre 1684. — Rue d'Argenteuil, 6.

Emplacement de la maison où est né le peintre David, le 30 août 1748. — Quai de la Mégisserie.

Maison qu'habita et où est mort Paul Delaroche, le 4 novembre 1856. — Rue de la Tour-des-Dames.

Maison où Camille Desmoulins habita en 1792. — Place de l'Odéon, 1.

Maison où est mort Diderot, le 31 juillet 1784. — Rue de Richelieu, 39.

Maison où l'abbé de l'Épée ouvrit son école de Sourds-Muets, en 1760, et où il mourut le 23 décembre 1779. — Rue Thérèse, 23 (anciennement rue des Moulins).

Maison où le général Foy mourut le 28 novembre 1825. — Rue de la Chaussée-d'Antin, 62.

Maison qu'habita Grétry, de 1795 à sa mort en 1813. — Boulevard des Italiens, 9.

Maison où mourut Ingres (1780-1867). — Quai Voltaire, 11.

Maison où La Fayette est mort, le 20 mai 1834. — Rue d'Anjou, 6.

Emplacement de l'hôtel d'Hervart où est mort La Fontaine, le 13 avril 1692. — Rue Jean-Jacques-Rousseau, hôtel des Postes.

Maison où Lakanal mourut, le 14juin 1842. — Rue de Birague, 10.

Maison où est mort La Place, le 15 mars 1827. — Rue du Bac, 108.

Hôtel de Charles Le Brun, peintre du roi (1619-1690). — Rue du Cardinal-Lemoine, 49.

Maison où Littré mourut, le 2 juin 1882. — Angle des rues de Fleurus et d'Assas.

Maison où est mort Louis, architecte, le 2 juillet 1800. — Rue Louis-le-Grand, 3.

Maison où est mort Henri Martin, le 14 décembre 1883. — Rue Vital, 38.

Maison où est mort Victor Massé, compositeur de musique, le 5 juillet 1884. — Avenue Frochot, 1.

Maison où mourut Méhul, le 18 octobre 1817. — Rue de Montholon, 28.

Maison où habita et mourut Michelet, en 1876. — Rue d'Assas, 76.

Maison où est mort Mignard, le 30 mai 1695. — Rue de Richelieu, 23.

Maison où est mort Mignet, le 24 mars 1884. — Rue d'Aumale, 14.

Maison où Mirabeau est mort, le 2 avril 1791. — Rue de la Chaussée-d'Antin, 42.

Maison de campagne de Molière, à Auteuil. — Rue d'Auteuil, 2.

Maison où Molière mourut, le 17 février 1673. — Rue de Richelieu, 40.

Maison où Alfred de Musset est mort, le 2 mai 1857. — Rue du Mont-Thabor, 6.

Maison où Parmentier mourut, le 17 décembre 1813. — Rue du Chemin-Vert, 68.

Emplacement de la maison où Blaise Pascal est mort, le 19 août 1692. — Rue Rollin, 2 (angle de la rue Monge).

Maison habitée par Edgar Quinet (1840-1851). — Rue du Montparnasse, 32.

Maison où est mort François Rabelais, le 9 avril 1553. — Quai des Célestins, 28.

Emplacement de la maison du Grand-Coq, où Théophraste Renaudot fonda la Gazette, le premier journal imprimé à Paris (1631). — Quai du Marché-Neuf, 8.

Maison où est mort G. Rossini (1792-1868). — Rue de la Chaussée-d'Antin, 2.

Maison où Sainte-Beuve est mort, le 13 octobre 1869. — Rue du Montparnasse, 11.

Maison où est mort Scribe, le 20 février 1861. — Rue Pigalle, 12.

Hôtel où naquit madame de Sévigné, le 6 février 1626, place des Vosges.

Hôtel habité par madame de Sévigné (1674-1686). — Rue de Sévigné (hôtel Carnavalet).

Maison où Talma mourut, le 19 octobre 1826. — Rue de la Tour-des-Dames, 9.

Maison qu'habitèrent Carle et Horace Vernet, et où le premier est mort, le 27 novembre 1836. — Rue Saint-Lazare, 56.

Maison où mourut Vaucanson, mécanicien, le 21 novembre 1792. — Rue de Charonne, 51.

Maison où est mort Alfred de Vigny (1799-1863). — Rue des Écuries-d'Artois, 6.

Maison où Voltaire mourut, le 30 mai 1778. — Quai Voltaire, 27.

Emplacement de l'ancien parloir aux Bourgeois. — Rue Soufflot, 20 (angle de la rue Victor-Cousin).

Tracé de l'emplacement de l'enceinte de Paris, entreprise par Philippe-Auguste vers 1190. — Rue des Francs-Bourgeois, cour du Mont-de-Piété.

Plan de l'ancienne porte Saint-Jacques. — Rue Saint-Jacques, 72.

Plan de l'ancienne porte Saint-Marcel (enceinte du temps de Philippe-Auguste). — Rue Descartes, 50.

Inscription rappelant que la tour Saint-Martin-des-Champs (1140) et la fontaine du Vertbois (1712) ont été conservées et restaurées par l'Etat en 1882. — Fontaine du Vertbois, adossée au Conservatoire des Arts-et-Métiers.

Sur la place de la Bastille, lignes de pavés figurant l'emplacement des tours de la Bastille, bâtie en 1370, prise par le peuple le 14 juillet 1789 et démolie la même année.

Emplacement de l'avant-cour de la Bastille, par laquelle le peuple pénétra dans la forteresse, le 14 juillet 1789. — Rue Saint-Antoine, 232.

Plan de l'ancien Châtelet. — Place du Châtelet, sur la façade de la Chambre des Notaires.

Plan de la tour de Nesle. — Quai Conti, contre le mur de l'Institut.

Hôtel de Sens, construit vers 1500. — Angle des rues de l'Hôtel-de-Ville et du Figuier.

Hôtel de Soissons (1572), dont il ne subsiste plus que la colonne de Bullant, conservée (1748) par Petit de Bachaumont et donnée par lui à la ville. — Rue de Viarmes.

Ancien hôtel des Pompes, où mourut, le 21 juin 1723, François du Mouriez du Périer, comédien et créateur du corps des pompiers de la ville de Paris.

Le Jeu de Paume de la Croix noire, où joua Molière. — Quai des Cèlestins, 32.

Emplacement de l'ancien Jeu de Paume de la bouteille et du théâtre Guénégaud. — Rue Mazarine, 42.

Emplacement de l'ancien Jeu de Paume des Métayers et de l'Illustre théâtre. — Rue Mazarine, 12-14.

Plan de l'ancienne porte de la Conférence, construite en 1632, démolie en 1730. — Mur de la terrasse du jardin des Tuileries.

Emplacement de la salle de spectacle du Palais-Cardinal et de l'Académie royale de musique de 1673 à 1753. — Palais-Royal, à l'angle de la rue de Valois.

Emplacement de l'Opéra (Académie royale de musique) incendié en 1781. — Rue Saint-Honoré, 202.

Emplacement de la salle du Manège où siégèrent successivement l'Assemblée constituante, du 9 novembre 1789 au 30 septembre 1791, l'Assemblée législative, du 1er octobre 1791 au 21 septembre 1792, la Convention nationale, du 21 septembre 1792 au 9 mai 1793, et où fut proclamée la République, le 21 septembre 1792. — Rue de Rivoli, contre un des piliers de la grille des Tuileries.

Le club des Jacobins (1789-1794). — 10, rue du Marché-Saint-Honoré.

Monuments de Paris - L'architecture de 1848 à nos jours

Table des matières

Introduction

Livre Premier — Histoire de Paris

I. Lutèce. — Paris gallo-romain.

II. Paris sous les Mérovingiens et les Carolingiens.

III. Paris sous les Capétiens

IV. Paris sous Philippe-le-Bel

V. Paris sous les Valois. — Philippe VI et Jean le Bon.

VI. Paris sous les Valois. — Charles V.

VII. Paris sous les Valois. — XVe siècle.

VIII. Paris sous les Valois. — XVIe siècle.

IX. Paris sous les Bourbons. — Henri IV, Louis XIII.

X. Paris sous les Bourbons. — Louis XIV.

XI. Paris sous les Bourbons. — Louis XV.

XII. Paris sous les Bourbons. — Louis XVI.

XIII. Paris sous la Révolution.

XIV. Le Consulat et l'Empire.

XV. Paris sous la Restauration.

XVI. Paris sous Louis-Philippe.

XVII. Paris sous la République de 1848.

XVIII. Paris sous le second Empire.

XIX. La guerre de 1870.

Livre II — Monuments de Paris

I. Époque gallo-romaine.

II. Architecture romane (époque capétienne).

III. Architecture ogivale.

IV. La Renaissance.

V. L'architecture au XVIIe siècle.

VI. L'architecture au XVIIIe siècle.

VII. L'architecture au XIXe siècle.

VIII. L'architecture, de 1848 à nos jours.

Livre III — Administration

I. Généralités.

II. Administration municipale. — Autrefois.

III. Administration municipale. — Aujourd'hui.

IV. Voirie. — Boulevards, rues, places, etc. — Circulation. — Cimetières. — Éclairage.

V. La Seine. — Canaux. — Eaux potables. — Égouts.

VI. Approvisionnements.

VII. Enseignement. — Bibliothèques.

VIII. Musées. — Théâtres.

IX. Assistance publique.

X. Police. — Prisons. — Pompiers.

XI. Grands établissements parisiens.

Paris et les parisiens.

Les environs de Paris.